June Story : l'Amérique en Belgique


Dans Culture
Armelle Dehousse

Après trois morceaux bien accueillis, June’s Story est sur le point de sortir son premier EP. Julie Carpino, Renaud Lesoinne et Yannick Lesoinne embarquent le public dans leur univers country, folk, americana.

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Armelle Dehousse : Comment est né June Story ?

Renaud Lesoinne : Il est né du confinement. On s’est retrouvé avec beaucoup plus de temps qu’avant, on a donc décidé d’écrire des morceaux.

Au niveau du nom, June vient de June Carter, la femme de Johnny Cash. Ce sont deux artistes que l’on apprécie et dont on s’inspire. Story plutôt pour le sens qu’on voulait donner au groupe : raconter des histoires tirées de nos expériences.

Vous faisiez déjà partie de plusieurs groupes, qu’est-ce que June’s Story vous apporte de plus ?

Julie Carpino : Moi je crois que c’est le genre de musique qui est différent. C’est un style qui n’existait pas encore en Belgique, que l’on apprécie et que l’on voulait faire venir jusqu’ici.

Yannick Lesoinne : June’s Story est un groupe de pure composition. Dans la plupart de nos autres projets ce n’est pas le cas.

Pensez-vous avoir bien fait de miser sur ce style audacieux ?

Julie Carpino : Je ne dirais pas « miser », je dirais qu'il s'agit un style qu’on voulait exploiter et que l’on aime. On espère que le public va suivre.

Renaud Lesoinne : Moi je pense que oui, parce que l’on remarque de plus en plus d’artistes de Nashville qui viennent en Europe, et leurs concerts sont sold out.

Yannick Lesoinne : On fait ça, certes, pour le public, mais c’est surtout notre musique et notre personnalité. On ne joue pas un rôle, c’est vraiment ce que l’on est. On voit que l’on a de plus en plus de réactions, on commence à être diffusé en radio, donc je pense que, de l’avenir, il y en a... Et même beaucoup !

Est-il difficile de travailler en équipe, en famille ? (Renaud et Yannick sont frères, Renaud et Julie sont fiancés, ndlr)

Julie Carpino : Moi je trouve que non car on a chacun notre rôle. Quand on travaille on sait ce que l’on a à faire et c’est pour ça que ça fonctionne. En général j’arrive avec une idée de texte et de mélodie, Yan ajoute la guitare puis Renaud ajoute le liant, il met la maïzena. C’est comme ça que naissent les chansons.

Vous venez de passer deux semaines aux USA pour enregistrer un nouveau single et tourner un clip. Ce voyage vous a permis de concrétiser de beaux projets, mais vous en a-t-il inspiré de nouveaux ?

Renaud Lesoinne : Je crois que ça ne fait que confirmer l’étape suivante qui serait d’aller à Nashville pour pouvoir faire quelques petits concerts ou travailler sur des morceaux là-bas. C’est un projet que l’on voulait déjà réaliser mais que l’on veut vraiment concrétiser maintenant.

Quel serait le plus grand rêve de June’s Story ?

Julie Carpino : Waouh... Eh bien on irait à Nashville travailler sur un album complet avec des personnes qui nous inspirent. Dans nos rêves les plus fous, on irait jouer au Grand Ole Opry. Ensuite, on reviendrait ici avec tout notre bagage et on espère que les gens seraient réceptifs à ces projets.

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