Studiobus, jour 1 : un démarrage intensif !


Dans Dans l'actu À l'unif
Simon Lesenfants

Photos : Lola Carvajal

Ça y est ! C’est le grand jour ! Les masters en journalisme l’attendaient. Les premiers étudiants arrivent déjà très tôt le matin. Même les plus habitués d’entre eux sont pétris de stress. On vous livre le bilan de ce lundi inaugural.

 

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À 9h30 ce matin, le premier journal parlé passe sur les ondes de 48Fm. S’il s'agit du contenu inaugural pour les oreilles du public, de nombreux autres travaux se préparent déjà en coulisses. L’équipe « Podcast », appelée « Prisme », écoute attentivement les sujets dès l'aurore. Les 15 km de Liège, la rupture du jeûne pour le Ramadan ou le 1er mai ? Ils choisissent d'approfondir ce dernier thème dans leur long format radiophonique. Un sujet, plusieurs facettes. Vers 14h, l’enregistrement commence dans les studios radio, après avoir passé de longs moments à opérer des recherches. La diffusion aura lieu à 16h45.

 

Aux alentours de 14 heures, un groupe de visiteurs découvre pour la première fois les locaux de la Grand Poste. Des membres des « Amphigouriques », troupe de théâtre de l’Université, passent devant les studios radio pour s’installer dans la salle Nelly Bly. Pendant 45 minutes, ils se sont faits interviewer dans le cadre de notre série de portraits quotidiens. Le premier est d'ailleurs déjà en ligne.

 

Pendant ce temps, les étudiants en journalisme ont déjà publié une capsule littéraire enregistrée et montée quelques jours auparavant. Au sos-sol, dès 13 heures, le Grand Studio a accueilli l’émission « Esprit Ouvert », un Talk Show sociétal présenté par Zoé et Valentine. Le thème du jour : le harcèlement sexuel en milieu académique. Le plateau accueillait les discussions d'Anne-Sophie Nyssen, vice-rectrice à l’enseignement et au bien-être, d'Elena Sciera, membre du cercle féministe de l’Université de Liège et d'Elise Labiaux, une étudiante engagée qui a suivi des ateliers slam.

 

Les lives Facebook reflètent la face visible par le public. Mais l'essentiel de l'action se déroule dans la News Room et la salle de classe. Des réunions de rédaction du matin jusqu’aux articles écrits et autres productions, qu'ils passent à l'antenne ou non, tous mettent la main à la pâte.

 

Au milieu de l'après-midi déboule l’émission « Coup d’Envoi », un mélange de sport et de débats mené par des animateurs de qualité : Luca, Julien, Laurent et Valentin. Leur invité du jour se nomme Théo Van de Weghe. Du tennis au football, du Real Madrid au RSC Liège, les chroniqueurs opèrent de larges grands écarts qui ne manquent pas de densité. On a pu aussi découvrir un sport insolite, le padel, un cousin germain du tennis. 

 

Toutes ces productions ont été entrecoupées de capsules vidéos ou audio, telles que « Créa’Liège », « Le Liège de », « L’amuse-books » ou « Speedrun ». D’un côté, des présentations d’artistes et politiques liégeois, de l’autre, des propositions de jeux vidéo ou de livres pour éclairer les plus indécis.

 

Dans le Studiobus, les créations sont tellement multiples et variées qu’on peut se demander comment tisser des liens entre elles. Leur toile porte un nom : l’équipe « Com’ », ou team « Réseaux sociaux », comme vous préférez. Ses cinq membres s’occupent de rassembler les projets, conduire des interviews d’invités, gérer et administrer les réseaux sociaux, le tout en arpentant au pas de course les locaux de la Grand Poste.

 

À partir de 17h15, la page Facebook vrombit pour diffuser deux vidéos à la suite. « Chasseurs d’Amphis », parodie de l’émission « Chasseurs d’appart », ouvre le bal. Ensuite, après un léger retard dû aux problèmes techniques, le tout premier journal télévisé du Studiobus se lance dans le Grand Studio. Marie à la présentation, Marc Vanesse en invité, on ne pouvait rêver meilleur casting inaugural. À peine ce direct clos, la dernière capsule de la journée , «T’as pas un film ? », boucle ce lundi bien chargé en vidéos.

 

Mais le véritable clap de fin est détenu par Marina. Nous bénéficions du talent d'une caricaturiste maison. Encore une première dans l'histoire du Studiobus, qui, après cinq ans de service, n'a décidément pas fini de klaxonner.

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