Le duel Mercedes-Red-bull rythme la saison de F1


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Luca Cafarelli

Après trois grand prix, la Team Mercedes reste bluffante et distance la concurrence, notamment l’écurie autrichienne Red-Bull. 

Mercedes rayonne : déjà deux victoires pour Lewis Hamilton à Barhein ainsi qu’au Portugal et une deuxième place à Imola. Red-Bull fait bonne figure avec la victoire de Max Verstappen en Italie, mais leur voiture manque un peu de puissance pour pouvoir rivaliser avec l’écurie allemande. De son coté, Sergio Perez continue de s’adapter à sa nouvelle voiture et n’a pour l’instant fini que deux courses dans les points avec une belle 4e place au Portugal. 

Que peut-on attendre pour le reste de la saison ? 

Le duel Mercedes/Red-Bull semble inévitable. Pour la troisième place au championnat des constructeurs, nous aurons droit à une belle bataille entre trois écuries : McLaren qui, malgré un changement de moteur, a conservé ses performances et a toujours fini dans les points. Lando Norris, pour sa part, pointe à la troisième place au championnat du monde. Ferrari, enfin, a repris du poil de la bête.

Si, de son coté, Carlos Sainz doit encore s’habituer à sa nouvelle monoplace, Charles Leclerc arrive à tirer le meilleur de sa voiture avec notamment une belle quatrième place du côté d’Imola. Mais le moteur a montré ses faiblesses ce week-end au Portugal, avec des résultats mitigés pour l’écurie italienne. Il faut aussi compter sur Alpine, anciennement Renault, quatrième l’année passée au championnat constructeur, qui compte bien enfin monter sur le podium. Les pilotes ont réalisé de très bonnes performances au Portugal. Fernando Alonso et Esteban Ocon ont respectivement fini huitième et septième. Mais, à moins d’une grosse surprise, Lewis Hamilton devrait être sacré champion pour la huitième fois. Il dépasserait ainsi le mythique Michael Schumacher. 

Il ne faut pas oublier que cette année s'opère une transition avec la révolution organisationnelle de 2022, et que cet enjeu accapare beaucoup les esprits. La plupart des constructeurs sont déjà concentrés sur l’année prochaine.

« Sprint qualifying ». 

En Formule 1, les réformes ont souvent du mal à passer et, pourtant, ce nouveau format de qualification a été voté à l’unanimité par toutes les écuries. Le PDG de la F1, Stefano Domenicali s’est dit ravi que toutes les écuries aient soutenu ce plan et il assure que la méritocratie sera respectée. Finies, les séances traditionnelles composées de trois phases de qualifications : place à une mini-course de 100 km. Le vendredi, on commence par la séance d’essai libre, mais elle est raccourcie. Elle ne durera qu'une heure pour laisser place à une qualification au format traditionnel qui déterminera la grille de départ du « sprint qualifying ». Le samedi, les pilotes se lanceront dans cette mini-course de 100km. Le gagnant de cette épreuve partira en pole position le dimanche mais se verra également attribuer trois points. La deuxième et troisième place recevront respectivement deux et un point. Trois grands prix sont concernés par ce sprint et, même si ce n’est pas officiel, Monza pourrait inaugurer cette formule. 

Qu'apporte ce nouveau format ?

On pourrait penser que les écuries telles que Mercedes ou Red-Bull sont avantagées par ce format car leurs voitures s'avèrent les plus performantes. Cette course réduire comporte les mêmes risque qu’une traditionnelle, c’est-à-dire que Hamilton pourrait faire un accident, ce qui l'empêcherait de remporter la pole comme il en a l’habitude. Il partirait même en dernière ligne, ce qui nous changerait la donne lors du grand prix du dimanche.

À notre sens, cette nouvelle formule va rafraîchir la Formule 1. Bien que le monde de la F1 se réjouisse globalement de ce changement, il charrie aussi des inquiétudes. Toute course entraîne des risques de casse sur les voitures, ce qui angoisse certaines écuries, qui verraient le cas échéant leurs frais augmenter dans une année où un plafond budgétaire a été adopté. Le directeur de Red-Bull a été clair : bien qu’il soit favorable à cette réforme, si ce format ne fait pas ses preuves, ils reviendront au qualifications habituelles.

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